L’électricité

3 janvier 1921 : pour la première fois, et sous la flamme vacillante d’une lampe à pétrole, le conseil municipal adopte le projet d’une distribution d’énergie électrique. Lequel projet, englobant 46 communes, est présenté par la Coopérative d’Électricité de Saint-Martin-de-Londres (34).  Lors de la signature de  la concession, le maire fait part du désir de la population de posséder enfin l’éclairage dans les rues et les places publiques, ainsi que la force motrice, celle-ci étant devenue indispensable pour faire fonctionner les caves particulières pendant les vendanges.

3 juillet 1923 : une délibération aborde le financement des travaux et ajoute que la population tout entière est particulièrement satisfaite de l’éclairage public et privé. La fée électricité est donc entrée dans les maisons peu avant cette date (?). Une véritable révolution ! Et un privilège aussi, car beaucoup d’autres villages adhérents ne sont pas encore alimentés et ne le seront pas avant le début de 1925.

1929 : construction d’une cabine d’électricité (poste transformateur). Coût des travaux : 6 000 F.

1947 : adhésion de la commune à un syndicat départemental d’électricité en l’état alors de formation. Les fonctions de ce syndicat sont d’exercer les droits et prérogatives touchant le service public de l’électricité.

1957 : efforts conjugués de M. le Préfet et de l’organisme coopératif (la S.I.C.A.E.) afin de demander la nationalisation du Gaz et de l’Électricité (les tarifs agricoles sont trop élevés et l’Agriculture n’est pas représentée dans la section permanente du conseil supérieur de l’électricité).

1960 : approbation du conseil pour l’octroi d’une nouvelle concession de 40 ans à la Coopérative Electrificationd’Électricité de Saint-Martin-de-Londres (commodités administratives, réajustement de la tension et de la puissance et établissement de tarifs spécifiques pour les utilisateurs agricoles).

1967 : pose d’un appareil d’allumage et d’extinction automatique de l’éclairage municipal, ceci afin d’économiser le courant électrique. À cette occasion est remplacé le branchement de l’église devenu obsolète.

Par la suite l’histoire de l’électricité se décline par une succession de renforcements du réseau : 1966 – 1969 – 1971 – 1973 – 1980 et 1981 (électrification du Mas du Terrailler et du quartier  des Devès) ; 1989 (construction du poste H 61) ; 1992 prolongation de ligne quartier des Rompudes.

Juillet 2004 : l’enfouissement des réseaux et la mise en place de nouveaux lampadaires donnent un aspect plus esthétique au village, notamment dans la rue des Puits.